[Test] Fantasy Life

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Pendant que vous êtes en train de ruiner vos vies sur Smash Bros, il y a d’autres jeux en ce moment qui valent le détour. Celui qui fait le plus parler est sans doute cet intrigant Fantasy Life. Level 5 nous fait parvenir sa simulation de vies quelques années après la sortie japonaise. On a attendu, souvent dans la peur d’une sortie qui ne parviendrait jamais, mais les petits gars de Level 5 ont compris l’engouement autour du jeu. Le voilà qui sort dans nos contrées en septembre et pour notre plus grand bonheur. Smiley sourire.

Introduction

Le jeu débute par la création de notre personnage. Celle-ci est assez développée : on peut créer un avatar unique et choupinou. C’est ainsi que commence l’aventure. Premier jour, notre héros doit choisir une carrière, c’est-à-dire un métier, parmi les 12 au choix, allant du paladin « classique » à plus farfelu comme menuisier ou cuisinier. Au cours de la journée, on croise un étrange personnage, un papillon qui parle : Flotillon. Ce papillon nous guidera à travers l’aventure. C’est lui qui nous proposera les quêtes principales qui feront avancer l’histoire et dévoileront les zones à explorer. Pour ma part, je commencerai par être mineur dans l’univers de Reveria.

Un début en douceur

Au début, l’aventure nous prend par la main. Les plus néophytes des néophytes ne seront donc pas perdus. Notre maitre nous guide et nous explique tout en détail afin de comprendre les subtilités du métier. Le chemin est également fléché sur la carte : impossible donc de se perdre au départ ou dans les quêtes principales. Un gros point rouge et une flèche sont là pour nous aider.

Après quelques heures, on commence à prendre en main le gameplay, ainsi que les multiples aller-retours entre les différentes zones du jeu, afin notamment d’avoir plus de revah, la monnaie locale. Celle permet d’ailleurs d’acheter de l’équipement ou des meubles pour son appartement. On gagne également des points afin d’augmenter son niveau dans sa carrière et l’on débloque au fur et à mesure de nouveaux outils et de nouvelles compétences. Le papillon permet aussi d’augmenter notre niveau. Il distribue des points de liesses qui récompensent l’avancement dans la quête principale. Ces points serviront à améliorer les caractéristiques de notre sac, réserve, et apporte même des surprises plutôt mignonnes (miaou, et waf waf).

Gameplay

Le gameplay est très simple. On peut le considérer comme le prolongement logique de celui d’Animal Crossing : une simulation de vie avec un petit scénario, qui, certes, ne casse pas des briques, mais fait le boulot, le tout, saupoudré de combats. A chaque périple dans les plaines de Reveria, on récupère des matières premières que l’on pourra vendre dans les boutiques de la ville. Pas mal d’allers et retours mais, au final, on s’enfonce de plus en plus dans le monde et on découvre de nouveaux lieux, de nouveaux monstres et de nouveaux objets. Tout ça nous pousse à toujours aller plus loin. Il est également possible d’être accompagné pour parcourir le monde. On trouve des alliés un peu partout selon son niveau.

Graphismes

Côté graphismes, et pour continuer la comparaison avec Animal Crossing, la modélisation est assez détaillée, les villes grouillent de petits endroits sympathiques, comme le quartier des artisans, qui est un de mes coins préférés du jeu. Petit bémol cependant sur les zones de combats qui sont parfois un peu vides. On n’est pas au top niveau pour de la 3DS, mais le jeu s’en sort quand même très bien.

Musiques

La plupart des musiques sont sympas, mais finiront par taper sur les nerfs au bout d’un certain moment, comme celle du village qui risque  surement de m’agacer sur la longueur… Good point pour la musique des restaurants, même si elle ne colle pas vraiment à l’environnement. Elle se rapproche plus d’un monde « pirate » que du monde de la restauration.

Animal Crossing en mieux

Continuons la comparaison avec Animal Crossing. Ici dans Fantasy Life, on « contrôle » sa vie. Le gameplay permet de faire ce que l’on veut, pêcher, parcourir le monde, combattre, suivre la quête principale, tout est possible. Il est possible de stopper n’importe quelle activité et de la reprendre plus tard selon l’envie. On retrouve ce petit sentiment de liberté qui permet de prendre en main sa «vie » virtuelle.

Quart d'heure de haine

En comparaison avec Animal Crossing, où tu restes coincé dans la ville à rendre service à des personnes qui ne veulent rien faire. Tu es une sorte d’esclave virtuel, tu dois rendre service à tout le monde, nettoyer la ville, trouver des fossiles pour un musée, rembourser ton crédit. Aucune liberté. Tu es à la merci de la population, sinon le jeu n’a pas lieu d’être. Et c’est là, la différence entre les deux jeux. On se retrouve ici avec une extension de ce que pourrait être Animal Crossing. Moi qui avait été tant déçu par AC à l’époque Gamecube, je vois AC comme une coquille vide sans but. Ici, c’est tout le contraire ! On vit une aventure, une ou des carrières, des combats, on accepte les coups de mains des autres joueurs… pleins de choses qui donnent envie d’y revenir, soit au cours de grands périples de plusieurs heures, soit pour quelques minutes, histoire de se faire une petite caverne pour récupérer quelques matières premières.  Comme le jeu est bourré de points de sauvegarde, il est facile de stopper sa partie à n’importe quel moment pour la reprendre plus tard.

C’est donc le jeu idéal pour la 3DS.

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