La Nintendo Switch a un an. J’ai l’impression qu’elle est sortie hier et, pourtant, elle a déjà gravé en moi de profondes habitudes. Par exemple : j’ai adoré les derniers jeux que j’ai pu faire sur les consoles concurrentes, mais je me suis souvent retrouvé dans cette situation inédite : « cool ce Deus Ex, cool ce South Park, cool ce Horizon, mais j’aimerais bien continuer l’expérience dans le RER, que je prends 42 heures par jour, ou bien dans mes WC, que j’emprunte encore plus ».
Concept cool, finition top
Le concept de la Switch est fou. On peut y jouer partout, avec le même plaisir : posé chez soi, en mode nomade, ou une sorte de mode hybride, avec la tablette sur une table et les joycons dans les mains. Au delà de son très bon concept, c’est aussi la finition du bazar qui est à saluer. On dock sa console et elle se met immédiatement sur l’écran de la télé, on la retire, bim, elle repasse instantanément en console portable, sans attente. L’objet est beau, l’écran est classe, l’autonomie pas si dégueulasse que ça…
Les ventes ne mentent pas hein : après un an, 15 millions de consoles vendues. Déjà plus que la Wii U en 4 ans
Jeux cools, planning maîtrisé
Ouais, mais ça s’arrête pas là. La Switch a vu, en l’espace d’un an, apparaitre une foultitude de gros jeux. Un line-up de lancement que peu, voire pas d’autres consoles peuvent se vanter d’avoir eu, avec des jeux vraiment extraordinaires. « Oui CaliKen, mais par exemple, le Zelda il est aussi sur W… » FERME TA GUEULE. Breath of the Wild est extraordinaire, et le fait qu’il soit aussi sur Wii U est anecdotique, tout comme cette console d’ailleurs. Ca reste un jeu pilier du lancement de la Switch. Point. Barre.
Zelda est magique, Mario est génial, Mario Kart est la version parfaite d’un des meilleurs opus de la série, Splatoon 2 n’est pas ma came mais il fait l’unanimité en multi, j’en passe et des meilleurs. Non, il y a vraiment de quoi s’amuser trèèèès longtemps avec tous ces titres. ET C’EST PAS FINI.
Encore plus loin baby
Mais là où la Switch va encore plus loin, c’est qu’elle devient peu à peu un très bon terrain de jeu pour les titres indépendants, récents ou pas. Les petites pépites comme Celeste arrivent, les pépites plus anciennes comme Binding of Isaac reviennent dans de supers éditions, et le futur s’annonce vraiment sweet avec de plus en plus de choses dans le genre.
Ajoutons à ça pléthore de jeux multiplateformes qui, sans être au top de leur version sur Switch, n’en demeurent pas moins ultra intéressant, en devenant une version hybride comme Fifa par exemple (purée j’aimerais bien me le prendre et y jouer à la fois chez moi et dans ce putain de RER) ou qui peuvent retrouver une nouvelle vie, si jamais tu ne l’avais pas testé à l’époque (LA Noir, Skyrim, etc.)
Conclusion de CaliKen
Pour conclure je dirais que le Japon allie tradition et modernité et que la Nintendo Switch en est la preuve. En réussissant le tour de force d’allier l’expertise de Nintendo dans l’Entertainement et allié à une idée simple mais efficace, celle de l’adage de notre cher regretté Gunpei Yokoi : l’utilisation latérale des technologies désuètes. Et en ça, le pari est réussi, n’est-ce pas ?
Non j’déconne, cette console est juste ultime. Achète-la et viens jouer avec nous…