30 ans, ça vous met un de ces coups derrière la nuque ! Un bon petit coup de vieux qui fait pas forcément du bien par où il passe. Tiens, allez demander à Mario ce qu’il en pense. Lui, il s’en fou, il se bonifie avec le temps. Il a perdu du ventre, n’a pas pris une ride mais plutôt gagné des pixels et on ne peut pas dire qu’il ait commit de grosses erreurs de parcours. (Pas comme un certain hérisson, mais ceci est une autre histoire).
Alors pour ses 30 ans, plutôt que de proposer un grand jeu à la sauce Mario 64 ou Galaxy, le plombier le plus célèbre de l’univers revient sur nos Wii U avec Super Mario Maker. Tiré d’un logiciel utilisé par les développeurs eux-même, le jeu propose de créer ses propres niveaux, d’y jouer et, surtout, de les partager avec ses amis, notamment via les internets modernes. Non content d’y avoir joué plusieurs fois, l’équipe de la DS in Paris vous donne son avis, en 5 points, afin de savoir, si oui, ou non, le jeu étanchera votre soif de plateforme.
1 – Oui – C’est du Mario !
Tout est toujours là ! La maniabilité des différentes versions de Super Mario proposées, les musiques, l’univers, les ennemis, etc ! Bref, on retrouve rapidement ses marques et rien ne nous empêche, dès le départ, de découvrir les niveaux de base, puis les créations des joueurs et d’en profiter en tant que simple joueur. On dispose alors d’un nombre de stages infini, et ça, c’est fou.
2 – Oui – Un mode création quasi sans limite
Outre le fait de simplement jouer, il est également possible de créer des niveaux de A à Z. Et hop, que je te rajoute une plateforme ici, et que je te mets deux ennemis là, et un petit bonus dans ce bloc… En plus d’être extrêmement bien pensé, Super Mario Maker propose aussi des outils de création qui permettent d’aller plus loin. On ne va pas tourner autour du pot et essayer de décrire ça en moults ligne. La vidéo de ce stage est suffisamment parlante :
3 – Mais – Ceci n’est pas un Mario 64
Malheureusement, aussi rigolo soit-il, Super Mario Maker n’est pas un opus de la trempe d’un 64 ou d’un Galaxy. Pour l’anniversaire des 30 ans on était en droit d’attendre un grand jeu, avec une histoire choupinette, plein de niveaux et quelques nouveautés dans le gameplay. Nada. On sent bien que Nintendo est à 100 % dans du recyclage. Du recyclage de qualité, certes, mais du recyclage tout de même. Mais de qualité tout de même, on s’en rendra vite compte en feuilletant le livret fourni avec le jeu, foisonnant d’informations sur la conception du jeu, avec moult croquis.
4 – Bof – Des Amiibos abuusifs
Tous les Amiibos sont compatibles avec le jeu. C’est cool, hein ? Sauf qu’en réalité, ils n’apportent rien. Aucune subtilité de gameplay, aucun petit truc en plus. Dommage, parce qu’il y en a un paquet, des Amiibos, regarde :
5 – Non ! Où est le multijoueur ?
Il faut croire que Nintendo aime se tirer des balles dans le pied. Comment peut-on sortir un jeu, aussi fun que Super Mario Maker, sans aucun mode multijoueur ? Alors que les dernier New Super Mario Bros se jouaient facilement à deux, que l’heure est aux Smash Bros, Splatoon, etc… ici, aucune possibilité de tester un niveau avec un ami. Gros, gros bémol !
Allez, on le prend quand même !
Vous l’aurez compris : malgré deux gros points positifs, Super Mario Maker ne nous a pas entièrement emballé et n’est pas la véritable tuerie qu’il aurait pu être. En attendant, cela reste un jeu aux possibilités infinies, qui risque de satisfaire les simples joueurs tout comme les génies créatifs, le tout, enrobé dans un bel écrin de savoir faire made in Nintendo.