À l’heure où les sorties de RPG sur 3DS sont légion et pas des moindres: à titre d’illustration, nous allons avoir Final Fantasy Explorers, Etrian Odyssey 2, Project X Zone 2 et Bravely Second dans le seul mois de février; à l’heure de ces sorties très attendues, donc, nous nous devons de vous faire découvrir un autre titre arrivant durant la même période et dont la démo vient d’être rendue disponible sur l’e-shop: Legend of Legacy !
C’est une bonne grosse démo que nous avons à disposition car elle nous permet de parcourir les quelques premières heures de l’aventure avec chacun des 7 personnages disponibles (comptez bien 3h et forcément plus pour tous les essayer). Que peut-on en dire à une semaine de sa sortie…
Le seul trailer arrivé jusqu’à nous
Un univers qui a tout pour plaire
Je n’aime pas vraiment parler des graphismes d’un jeu… J’ai toujours pensé que c’est quelque chose de secondaire et qu’on leur accorde bien trop d’importance (je rejoue à Skies of Arcadia en ce moment sur Dreamcast, pour vous dire si je m’en tape). Je préfère donc me débarrasser du sujet en l’abordant dès le début.
Oui, je raconte ma vie ? Je fais ce que je veux, ça te va comme réponse ? Gougnafier…
Bon, au final je blablate sur les graphismes alors qu’il n’y a que du bon à en dire: on parcourt le monde d’Avalon, une belle île en mer aux paysages de toute beauté et, on l’espère, assez variés.
Car il faut avouer que c’était un plaisir de parcourir et découvrir les quelques environnements de cette démo: il y a une certaine patte graphique, une sorte de mélange entre des RPG en Super Deformed comme Bravely Default et du cel-shading à la Zelda Wind Waker.
C’est mignon, chatoyant, très propre et pour couronner le tout ça procure un charme unique au jeu lorsque les décors apparaissent sous nos pas (tu ne vois peut-être pas ce que je veux dire donc la vidéo est là pour ça). Bref c’est plaisant, voilà, c’est dit !
Le royaume d’Avalon
Des choix qui ne prennent pas la tête
Pour ce qui est de l’histoire ça s’apparente au final à un jeu d’exploration. Je m’explique: le roi nous charge de parcourir le monde à la découverte de nouveaux lieux et trésors et c’est donc armés d’une carte à compléter que nous partirons à l’aventure. Mieux vaudra justement la compléter à fond cette carte, elle se revendra d’autant plus cher.
Allez, on le fera de bon cœur car nous sommes les élus, paraît-il.
Parlant de ça, le jeu regorge « d’élus » vu que nous pouvons en sélectionner 7 dès le départ, que l’on devrait à priori pouvoir tous regrouper par la suite dans une même équipe; mais là je m’avance un peu, les 2 zones que comportent la démo ne s’explorent qu’avec une équipe de 3, pas moyen de recruter de nouveaux membres jusque là… à voir dans le jeu complet.
D’ailleurs au niveau des persos il y en a pour tous les goûts: paladin, sorcière, prince crapaud (!), chacun avec son style de combat bien particulier et sa propre histoire, bien que le scénario n’a pas l’air de s’en retrouver bouleversé. Encore une fois, c’est une preview, je ne suis pas là pour te retourner le jeu en 3 jours, hein.
Mais bon, dans les faits en tout cas, on a le choix et c’est déjà une bonne chose !
Je vous conseille d’éviter les zones sombres…
Accessible mais pas si simple
Allez, avant de finir je vais présenter un peu le système de combat puisque comme dans tout RPG, on en passe du temps à se battre, un peu trop même…
Malheureusement, même si on les voit arriver, les ennemis ne nous lâchent pas d’une semelle et on finit bien souvent par devoir enchaîner une série d’adversaire que l’on aurait préféré éviter; heureusement que le jeu a la gentillesse de nous soigner automatiquement après chaque confrontation, pratique et surtout vraiment appréciable car il faut avouer qu’on subit la vie par moments (ou alors c’est moi) et ce serait même le point noir de cette preview !
C’est d’autant plus dommageable que le système de jeu arrive à doser savamment la simplicité et la stratégie. Ce n’est peut-être pas aussi compréhensible par n’importe quel néophyte que Fantasy Life (clique pour le très bon test d’Arnaud) mais ça n’en reste pas moins plus accessible que ce qui peut se faire d’autre dans le registre, tout en restant dans le style de combat RPG « à l’ancienne » (façon Bravely Default si tu préfères).
Je vais rentrer « rapidement » dans le détail des combats pour ceux que ça intrigue : je l’ai déjà écrit mais les 7 protagonistes ont chacun des caractéristiques différentes… Mais qui ne nous condamnent pas forcément à un rôle spécifique car (et c’est là la trouvaille qui fait tout) les héros ne montent pas de niveau, non… ce sont leurs caractéristiques qui s’améliorent en fonction de l’utilisation qu’on en fait : utilisez la magie avec le bourrin de la troupe et ses compétences en magie augmenteront au lieu de sa force brute.
N’importe quel personnage pouvant aussi, visiblement, s’équiper de n’importe quel objet ou équipement, libre à nous d’avoir un moine expert dans le maniement de la hache, c’est tout quoi tu veux je te dis !
À part ça on peut choisir différentes configurations de combat à donner à son équipe (mettre le bouc-émissaire en première ligne est toujours un bon plan par exemple) et très rapidement dans le jeu on obtient la possibilité de jouer sur les éléments: équipez une épée d’eau dans les zones adaptées ou faites appel à une magie d’eau juste avant, ça rendra toujours vos attaques plus efficaces.
Comme un Pikachu qui serait plus puissant un jour d’orage… Ah, les fans de Pokémon me disent que ça ne marche pas comme ça, je crois que je raconte des inepties…
Choisis un perso, utilise la magie, combats et vends tes découverte: le credo du héros
Avis: Un RPG pour tous
Au final, on peut attendre beaucoup de bon de Legend of Legacy, que l’on soit fan du genre ou pas: du RPG classique agrémenté de bonnes petites idées, une bonne dose de charme et appréciable par tout public, c’est ce que l’on peut espérer !
La démo est déjà sur l’e-shop alors laisssez-vous tenter, c’est gratuit et vous pourriez bien succomber.
En tout cas moi, entre un Final Fantasy Explorers qui s’avère un poil décevant, un Bravely Second qui ne m’intéressera que lorsque j’aurai fini le premier et cette petite surprise de chez Atlus, mon coeur risque bien de pencher par ici, si mon porte-monnaie le veut bien et qu’une traduction française est prévue. Et oui, la démo n’était qu’en anglais.
À voir la semaine prochaine !